« Les porteurs du VIH ont besoin de 50 à 100 pour cent de plus de protéine que les personnes non infectées. Le soja pourrait leur convenir de manière idéale afin de répondre à leurs besoins de protéine, de calories et autres. »

     [Dr Cade Fieles-Gardner, Spécialiste de VIH,  
       Diététicienne, Consultante auprès de WISHH]

Si l’alimentation joue un grand rôle dans l’équilibre de tout être vivant, son rôle est beaucoup plus souligné chez les séropositifs. Ces derniers ont besoin d’une grande quantité de protéine afin de leur permettre de remplacer les cellules détruites en permanence par le virus.

Or, les récentes recherche sur la nutrition ont montré que la protéine animale ne convient pas aux porteurs du VIH. La raison principale en est que les viandes en général contient un certain nombre de toxines très nuisibles à l’organisme humain. Ce sont notamment acide urique, urée, acides gras saturés, cholestérol, et un taux très élevé de souffre.
L'organisme des porteurs du VIH étant déjà fragilisé par le virus, ces toxines viennent à leur tour encombrer son corps et ainsi affaiblir davantage son système de défense.  
Par conséquent, il convient de remplacer les protéines animales par des protéines végétales qui sont démunies de toutes les toxines précitées.

En effet, il existe des sources de protéines végétales qui sont plus riches que la viande et qui ne contiennent pratiquement pas de toxines. Le soja en est l’exemple parfait. Il contient à peu près 37% de protéine contre 21% pour la viande, et il est totalement démuni de toutes les toxines présentes dans a viande.

En outre, le soja contient des enzymes de la famille d’isoflavone qui combattent la dégénérescence des cellules et les protègent contre les agressions virales.

Aussi, l’ONG Diète Protina pour le sida a-t-elle pour objet d’aider les porteur du VIH à prendre conscience du rôle prépondérant que joue leur alimentation dans le combat qu’ils sont appelés à mener quotidiennement.