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  Le soja et le cancer

Le soja et le cancer

Le soja contient des enzymes de la famille isoflavone notamment génistéine et daidzéine. Ces enzymes renforcent le système immunitaire des cellules et empâchent leur déformation. 


Description

Les isoflavones sont des composés chimiques actifs naturels provenant des plantes. Une fois ingérées, elles agissent dans l'organisme un peu à la manière des hormones naturelles que sont les oestrogènes. Voilà pourquoi on les nomme phytoestrogènes. Leur effet est cependant beaucoup plus faible que celui des oestrogènes synthétiques (hormonothérapie) ou naturellement produits par le corps.

L'action des isoflavones est assez complexe. Elle varie selon le type d'isoflavones et selon l'équilibre hormonal de la personne qui les consomme. En résumé, si l'organisme produit trop d'oestrogènes, les isoflavones peuvent bloquer partiellement leur effet négatif, tandis que s'il y a une déficience, elles comblent une partie des besoins1.

Plusieurs substances similaires font partie du « groupe isoflavones », dont les plus répandues dans les végétaux comestibles sont la génistéine (la plus active, ainsi que la plus abondante dans le soya), la daidzéine et la glycitéine.

La réponse à la daidzéine varie d’une personne à l’autre. Sous l’influence de la flore intestinale, elle peut ou non se transformer en équol, une molécule plus active. Chez les personnes qui produisent de l’équol, les effets bénéfiques de la daidzéine seraient plus importants.

Ceci pourrait expliquer pourquoi la consommation de produits du soja aurait un effet plus marqué sur la réduction des bouffées de chaleur et du risque de cancer du sein chez les Asiatiques que chez les Occidentales. En effet, la proportion de femmes productrices d’équol est plus élevée en Asie, soit autour de 50 %, comparativement à 30 % chez les Occidentales2-4. Il y aurait également plus d’individus producteurs d’équol chez les végétariens que chez les non-végétariens5. Ces différences pourraient aussi expliquer, du moins en partie, les résultats divergents des études cliniques5-8.

 

Sources alimentaires

Plusieurs aliments d'origine végétale, notamment les légumineuses, les grains entiers et les légumes, contiennent de petites quantités d’isoflavones. C'est toutefois le soja qui en est la source la plus substantielle. Selon la transformation que subit la fève de soja, le produit final contient plus ou moins d'isoflavones. Par exemple, les protéines extraites par un traitement à l’eau contiennent beaucoup plus d’isoflavones que celles extraites à l’aide d’un procédé à l’alcool.

Bien que la quantité d'isoflavones varie sensiblement d'une source à l'autre, on peut utiliser comme repère approximatif le fait qu'une portion de soja contient de 30 mg à 40 mg d'isoflavones. Les autres aliments en contiennent beaucoup moins, de même que les produits de soja de « seconde génération » (fromage de soja, sauce tamari, crème glacée, burger ou saucisse de tofu).

L’apport alimentaire quotidien moyen en isoflavones se situe entre 11 mg et 50 mg et peut atteindre 100 mg dans les pays asiatiques9. Il est beaucoup plus faible dans les pays occidentaux, soit autour de 1 mg à 2 mg par jour2,10.

Pour avoir des renseignements sur la valeur nutritive complète du soja et les façons de l’apprêter, consulter notre fiche Soja dans la section nutrition.

 

Aliment

 

Quantité

 

Teneur en
isoflavones

 Farine de soja

50 g

74 à 89 mg

 Fèves de soja rôties

50 g

64 mg

 Concentré de protéines de soja (extraction à l’eau)

50 g

51 mg

 Fèves de soja cuites

125 ml

47 mg*

 Farine de soja

21 g

44 mg

 Tempeh

100 g

43 mg

 Tofu

100 g

22 à 30 mg

 Boisson de soja

250 ml

20 mg*

 Miso

25 g

10 mg

 Concentré de protéines de soja (extraction à l’alcool)

50 g

6 mg

 Source : USDA-Iowa State University Database on the Isoflavone Content of Foods, Release 1.3 – 199911.
*Source : The Linus Pauling Institute. Micronutrient Information Center, Soy isoflavones12.

 

Historique

Les premières observations au sujet de l'activité oestrogénique d'une plante ont été faites sur des brebis consommant du trèfle rouge, qui contient des isoflavones, mais dans des proportions différentes de celles du soja.

Les premiers essais cliniques sur les isoflavones et les protéines de soja ont été publiés au début des années 1980. Depuis, les études se sont multipliées sous l'impulsion, notamment, du National Cancer Institute des États-Unis qui, en 1990, a alloué près de trois millions de dollars à la recherche sur les effets anticancer des isoflavones.

En octobre 1999, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé l’industrie alimentaire à utiliser une allégation santé relative au soja. Celle-ci concerne la réduction des risques de maladie coronarienne associée à la consommation de 25 g de protéines de soja par jour, accompagnée d'un régime faible en gras. Seuls les aliments contenant au moins 6,25 g de protéines de soja par portion et qui sont faibles en gras, en gras saturés et en cholestérol, peuvent afficher cette allégation. Cette allégation n'est pas permise au Canada.

 

Recherches

 

Les études cliniques sur les isoflavones et les protéines de soya sont nombreuses. Cependant, les préparations et les dosages utilisés par les chercheurs ont varié beaucoup : protéines de soya, protéines à faible ou haute teneur en isoflavones, supplément d’isoflavone, etc. La durée des études et les caractéristiques des sujets n’ont pas été uniformes non plus. Voilà pourquoi les données actuelles ne permettent pas toujours d’arriver à des conclusions fermes.

 

 

Les différences de capacité à produire de l’équol à partir de la daidzéine pourraient aussi expliquer les résultats divergents des études cliniques (voir la section Description)2-4,8.

 

Dans plusieurs cas, un possible effet bénéfique des isoflavones et des protéines de soya a pu être masqué par un effet placebo important, un phénomène courant au cours des études sur les symptômes de la ménopause.

Efficacité probable Réduction des taux de lipides sanguins. De très nombreuses études sur les effets des isoflavones et des protéines de soya sur la santé cardiovasculaire ont été effectuées depuis le début des années 1980. Une première méta-analyse publiée en 1995 avait donné des résultats très encourageants, les auteurs ayant conclu que le remplacement des protéines animales par des protéines de soya réduisait de façon nette le taux de cholestérol (-13 %) et de triglycérides13.

Cependant, des essais plus récents et mieux contrôlés ont donné des résultats beaucoup plus modestes selon plusieurs synthèses et méta-analyses publiées en 2005 et 200614-17. L’ensemble de la preuve pointe actuellement vers un effet modeste, soit une réduction d’environ 3 % du cholestérol LDL (« mauvais cholestérol »)14,15 et d’environ 6 % des triglycérides13, à condition de consommer environ 50 g de protéines de soya par jour14.

Au chapitre de l’augmentation du cholestérol HDL (« bon cholestérol »), l’effet des isoflavones et des protéines de soya est négligeable15-17. Bref, les experts estiment que l’ajout de protéines de soya à l’alimentation n’a qu’un effet direct minimal. En revanche, s’ils remplacent une alimentation riche en protéines animales, en gras saturé et en cholestérol, les produits issus du soya peuvent être bénéfiques pour la santé cardiovasculaire14,16. En effet, ils sont riches en fibres, en vitamines et minéraux, tout en étant faibles en gras saturés et en cholestérol.

Les chercheurs se sont demandé quel est l’ingrédient du soya qui fait diminuer les taux de lipides sanguins : les protéines ou les isoflavones? On a d’abord pensé qu’il s’agissait des isoflavones, mais les données actuelles pointent plutôt vers les protéines, car les études ayant porté sur des suppléments ou des extraits d’isoflavones isolées n’ont pas été concluantes14,16,18,19. Toutefois, selon certains chercheurs, les isoflavones jouent tout de même un rôle dans la réduction des lipides sanguins20-23. Le débat reste donc ouvert. Il se pourrait qu’un autre ingrédient du soya contribue à ses effets bénéfiques ou encore que ceux-ci soient le résultat d’une synergie entre plusieurs composés.

Une récente recherche italienne de très bonne qualité méthodologique vient alimenter ce débat. Elle a été menée auprès de 389 femmes ménopausées qui ont pris, durant deux ans, 54 mg de génistéine par jour ou un placebo24. Les deux groupes prenaient aussi du calcium et de la vitamine D. La prise de génistéine n’a pas eu d’effet sur les lipides sanguins par rapport au placebo. En revanche, elle a eu un effet bénéfique sur plusieurs marqueurs de risque de maladies cardiovasculaires, sur le contrôle de la glycémie (taux de sucre dans le sang) et sur la résistance à l’insuline.
Note.
Le supplément utilisé dans cette étude est un produit purifié fabriqué en Italie (Laboratori Plants, Messina) : la plupart des suppléments d’isoflavones vendus en Amérique du Nord ne contiennent que 8 mg de génistéine par comprimé. Ils renferment aussi d’autres isoflavones, notamment de la daidzéine.

Efficacité possible Prévention de l'ostéoporose. Des données épidémiologiques ont permis d’observer une corrélation positive entre l’apport alimentaire en isoflavones et la densité osseuse25-27. Il semble que les isoflavones exercent un effet bénéfique principalement chez les femmes au moment de la préménopause et peu après la ménopause.

Les auteurs de synthèses récentes (en 2005, 26 essais cliniques15, et en 2006, 11 essais28) ont conclu que l’ensemble de la preuve demeurait difficile à cerner à cause du faible nombre de sujets, de la diversité des interventions et du manque d’essais à long terme. Cependant, en 2006, une équipe de chercheurs chinois a conclu, dans deux méta-analyses, que les isoflavones du soya ont un effet bénéfique sur la densité osseuse de la colonne vertébrale de femmes ménopausées29, ainsi que sur les marqueurs du métabolisme osseux (résorption et formation osseuse)30. Selon les auteurs, l’effet protecteur sur la masse osseuse est plus prononcé à partir d’une dose quotidienne de 90 mg d’isoflavones par jour.

Un essai publié en 2007 a été mené, en Italie, auprès de 389 femmes ménopausées souffrant d’ostéopénie (léger déficit de masse osseuse). La prise quotidienne, durant deux ans, de 54 mg de génistéine purifiée a amélioré la densité osseuse par rapport à un placebo31. Les participantes des deux groupes prenaient aussi un supplément de calcium et de vitamine D. Cependant, comme le nombre de fractures n’a pas été relevé au cours de l’étude, on ne sait pas si la génistéine a un effet préventif contre les fractures.
Note.
Le supplément utilisé dans cette étude est un produit purifié fabriqué en Italie (Laboratori Plants, Messina) : la plupart des suppléments d’isoflavones vendus en Amérique du Nord ne contiennent que 8 mg de génistéine par comprimé. Ils renferment aussi d’autres isoflavones, notamment de la daidzéine.

La capacité à produire de l’équol (voir la section « Description ») peut expliquer ces résultats variables, selon une synthèse effectuée par des chercheurs canadiens32. Un essai publié par la suite a confirmé ce point (en 200733), mais un autre l’a infirmé (en 200834). Dans cette dernière étude, les chercheurs n’ont observé aucun effet bénéfique d’une alimentation riche en isoflavones (110 mg/jour en moyenne) sur la densité minérale osseuse chez des femmes ménopausées, que celles-ci soient ou non productrices d’équol34.

 

L’ensemble des données est suffisamment encourageant pour que les recherches se poursuivent : plusieurs études cliniques sont actuellement en cours au sujet des effets des isoflavones du soya sur la santé osseuse35

Note. L’ipriflavone, une isoflavone de synthèse, a donné des résultats concluants au chapitre du traitement de l’ostéoporose. Voir notre fiche pour en savoir plus à ce sujet.

Efficacité incertaine Réduction des bouffées de chaleur de la ménopause. À cause de leur léger effet oestrogénique et des effets indésirables des hormones de synthèse, les protéines de soya et les isoflavones ont suscité beaucoup d’intérêt pour le traitement des symptômes de la ménopause.

De nombreux essais ont été publiés, mais ont donné des résultats divergents, ce qui rend les données difficiles à interpréter.

Des chercheurs autrichiens ont scruté 25 essais contrôlés ainsi que six synthèses et méta-analyses portant sur l’effet des isoflavones et des protéines de soya pour réduire les bouffées de chaleur36. Conclusion générale de leur analyse, publiée en 2007 : pas d’effet statistiquement significatif, sauf lorsque le traitement est entrepris dès le début de la périménopause et que les symptômes sont légers ou modérés. Cette conclusion est en accord avec la position de la North American Menopause Society émise en 200437.

Cependant, quelques mois après la publication de la synthèse décrite ci-dessus, une équipe néo-zélandaise a publié une analyse des résultats de 30 études cliniques sur les phytoestrogènes, dont 18 sur les protéines et les isoflavones de soya38. Les auteurs considèrent que, dans l’ensemble, les phytoestrogènes, qu’ils proviennent d’une alimentation riche en soya, d’extraits de soya ou de trèfle rouge, ne réduisent ni la fréquence ni l’intensité des bouffées de chaleur par rapport à un placebo. Ils soulignent que la capacité à produire de l’équol n’a pas été mesurée dans les essais qu’ils ont scrutés, ce qui peut expliquer certains résultats divergents.

Un essai à double insu avec placebo, publié en avril 2008 et mené auprès de 96 femmes taiwanaises ménopausées, confirme ce point : seules les participantes produisant de l’équol ont vu leurs bouffées de chaleur et l’ensemble de leurs symptômes diminuer après trois mois de traitement, à raison de 125 mg d’isoflavones par jour39.

Un essai mené en Italie a été publié en 2007 : 247 femmes ménopausées souffrant d’une moyenne de quatre bouffées de chaleur par jour ont pris, durant un an, 54 mg de génistéine purifiée par jour, sous forme de supplément, ou un placebo40. La génistéine a été plus efficace que le placebo pour réduire le nombre de bouffées de chaleur.
Note.
Le supplément utilisé dans cette étude est un produit purifié fabriqué en Italie (Laboratori Plants, Messina) : la plupart des suppléments d’isoflavones vendus en Amérique du Nord ne contiennent que 8 mg de génistéine par comprimé ou capsule. Ils renferment aussi d’autres isoflavones, notamment de la daidzéine.

 

La piste de la génistéine avait déjà été explorée en 2006 par une synthèse portant uniquement sur les 11 essais au cours desquels on avait utilisé des suppléments d’isoflavones. Les cinq études dans lesquelles la dose quotidienne de génistéine était supérieure à 15 mg ont rapporté une réduction des bouffées de chaleur. En revanche, parmi les six essais dans lesquels la dose de génistéine était inférieure à 15 mg, un seul a donné des résultats concluants. Selon les auteurs de cette synthèse, ces données laissent croire que les résultats discordants des essais peuvent être dus à la variabilité des doses de génistéine présentes dans les suppléments41

Note. Les isoflavones ne sont pas efficaces pour réduire les bouffées de chaleur chez les femmes ayant déjà souffert d’un cancer du sein (voir ci-dessous).

Efficacité incertaine Réduction du risque de cancer. Les chercheurs se posent toutes sortes de questions à ce sujet. En effet, selon la majorité des études épidémiologiques, mais pas toutes, il existe un lien entre une consommation élevée de produits du soya et un risque réduit de cancer du sein, notamment dans les pays asiatique43,44,66. Cependant, il se pourrait que cet effet protecteur soit surtout présent chez les femmes qui en ont consommé tôt dans leur vie36.

Au chapitre de la réduction du risque du cancer de la prostate, les auteurs d’une synthèse concluent que les données sur l’effet protecteur de la génistéine sont suffisantes pour recommander la consommation de produits du soya42. Du côté du traitement de ce cancer, les données cliniques préliminaires sont encourageantes, mais encore insuffisantes pour conclure à l’efficacité des isoflavones du soya42,45,46.

Selon une synthèse récente, des essais in vitro et sur des animaux ont mis en lumière les propriétés anticancéreuses de la génistéine. Les auteurs concluent que cette isoflavone a non seulement le potentiel de prévenir le cancer, mais qu’elle pourrait aussi servir d’adjuvant dans le traitement du cancer.

En revanche, on s’inquiète des effets oestrogéniques potentiels des isoflavones sur les personnes à risque de cancer hormonodépendants, notamment le cancer du sein (voir la section Précautions)70. En effet, leur effet pourrait être bénéfique ou nocif, puisque les phytoestrogènes peuvent activer les récepteurs d’oestrogènes ou, au contraire empêcher la synthèse des oestrogènes, en inhibant des enzymes71.

Efficacité incertaine Amélioration des fonctions cognitives. Sept études cliniques ont mesuré les effets des isoflavones du soya (de 60 mg à 110 mg par jour) sur les fonctions cognitives des femmes ménopausées (mémoire visuelle et verbale, attention, etc.). Quatre essais ont donné des résultats positifs, mais modestes47-50, et trois autres n’ont pas été concluants51-53. Par ailleurs, une étude épidémiologique menée auprès de femmes asiatiques n’a rapporté aucun lien entre une alimentation riche en génistéine et la performance cognitive.

Les auteurs d’une synthèse récente soulignent que les futures études sur le sujet devraient être uniformisées (dose et composition, participantes, durée de l’intervention, etc.) afin de pouvoir tracer un portrait plus clair de l’efficacité des isoflavones sur les fonctions cognitives54.

Efficacité incertaine Contrôle du poids. Des essais sur les animaux et quelques essais préliminaires sur les humains indiquent que la consommation de soya ou de protéines de soya pourrait être utile pour perdre du poids, dans le cadre d’un régime faible en calories55.

Inefficace Bouffées de chaleur après un cancer du sein. Quatre études portant en tout sur 375 femmes ayant eu un cancer du sein ont conclu que la consommation d'isoflavones n’avait pas été plus efficace qu'un placebo pour soulager leurs bouffées de chaleur55-58.

 

Précautions

 

 

Isoflavones et cancer du sein

 

 

Est-ce que les femmes ayant souffert d’un cancer du sein ou à risque peuvent consommer des isoflavones? Quelques données in vitro et sur des animaux indiquent que les isoflavones peuvent contribuer à la formation de tumeurs hormonodépendantes ou, au contraire, à réduire la prolifération des cellules cancéreuses.

 

 

Au cours d’une étude récente, la prise de 200 mg d’isoflavones par jour, durant deux semaines, n’a pas eu d’influence néfaste sur la prolifération des cellules cancéreuses prélevées sur les tumeurs de femmes souffrant d’un cancer du sein39. Il s’agit cependant de données à court terme.

 

 

Le débat reste donc ouvert59,60,71, mais il semble qu’une consommation alimentaire modérée de soya soit sécuritaire pour les femmes à risque de cancer du sein ou y ayant survécu43,67.

 

 

Isoflavones et cancer de l’endomètre

Dans la majorité des études qui ont mesuré l’effet des isoflavones du soya sur l’endomètre, celles-ci n’ont pas stimulé la croissance des cellules (hyperplasie) de cette muqueuse de l’utérus19.

Cependant, au cours d’un essai de cinq ans auprès de 298 femmes ménopausées et en bonne santé, il y a eu plus de cas d’hyperplasie de l’endomètre dans le groupe ayant pris 150 mg d’isoflavones par jour (+3,3 %) que dans le groupe placebo (0 %)61. Cette donnée indique qu’une haute dose d’isoflavones pourrait, à long terme, entraîner un risque légèrement accru de cancer de l’endomètre. Toutefois, il n’y a eu aucun cas de cancer de l’endomètre au cours de cette étude.

 

Attention

  • L'innocuité à long terme des concentrés d'isoflavones vendus sous forme d'extraits de soya n'est pas connue. Cependant, jusqu'à présent, on n'a pas relié de problèmes à une consommation élevée d'isoflavones de source alimentaire. Au cours des recherches, l’apport quotidien pouvait atteindre 110 mg.
  • Les produits du soya peuvent légèrement influer sur la fonction thyroïdienne, surtout chez les personnes carencées en iode62. Les personnes sous médication thyroïdienne devraient consulter leur médecin avant d'ajouter de grandes quantités de soya à leur alimentation ou de prendre de hautes doses de suppléments d’isoflavones.

 

Contre-indications

  • On déconseille aux femmes enceintes de consommer des suppléments d'isoflavones.

 

Effets indésirables

  • Au cours des nombreuses études, seuls des effets indésirables bénins ont été observés : constipation, ballonnements, nausée. Même constatation au cours d’un essai récent où 30 femmes ménopausées en bonne santé ont pris, durant 84 jours, une très haute dose d’isoflavones sous forme de supplément, soit 900 mg par jour73. Les nombreuses mesures effectuées par les chercheurs indiquent que cette haute dose n’a pas eu d’effet oestrogénique ou cancérigène.
  • Certaines personnes sont allergiques au soya et réagissent par de la rougeur et des démangeaisons. D'autres voient leurs symptômes d'asthme se déclencher lorsqu'ils respirent de la poussière de soya ou qu’ils sont en contact avec la gousse.

 
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